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Qu’est-ce qu’un potentiomètre ?
Un potentiomètre est une résistance variable. Il possède 3 broches.
Entre les broches numérotées 1 et 3, on retrouve la résistance complète dont la valeur est celle fournie par le constructeur. La broche numérotée 2 est un curseur variable sur l’ensemble de cette résistance. Ainsi, entre les points 1 et 2 (ou entre les points 2 et 3), on voit une résistance qui varie en fonction de la position de ce curseur.
On note souvent \(\alpha\) la position du curseur entre les broches 1 et 2 d’un potentiomètre de valeur \(R\). Ainsi, la résistance vue entre les bornes 1 et 2 du composant vaut \(\alpha \cdot R\). La résistance vue entre les bornes 2 et 3 vaut \((1 – \alpha) \cdot R\).
Câblage d’un potentiomètre
Sur une entrée quelconque
En appliquant un potentiel fixe et connu sur l’ensemble du potentiomètre (i.e. entre les broches 1 et 3), on peut remarquer qu’on réalise un pont diviseur de tension sur la broche 2 du potentiomètre.
Dans le montage précédent, on peut alors calculer la tension \(V_S\) en fonction des autres éléments. On obtient par application d’un pont diviseur : \(V_S = E \cdot \frac{\alpha \cdot R}{\alpha \cdot R + (1 – \alpha) \cdot R}\)
Ainsi, on obtient : \(V_S = \alpha \cdot E\).
Sur une entrée numérique (type carte Nucléo)
Certains composants (tels que les microcontroleurs) n’acceptent pas n’importe quelle tension sur leurs broches d’entrée. Ainsi les cartes Nucléo acceptent des tensions allant de 0 à 3.3V.
En fixant à 3.3V la tension \(E\), on peut ainsi obtenir, en fonction de la position du curseur (\(\alpha\)) une tension en sortie du potentiomètre comprise entre 0 et 3.3V (\(\alpha\) étant compris entre 0 et 1).
On peut alors câbler de cette façon un potentiomètre sur une carte Nucléo, afin de s’assurer de ne jamais dépasser une tension de 3.3V sur une entrée analogique :